La journée de mercredi en Tanzanie était attendue comme un moment important pour la démocratie. Pourtant, au lieu d’un vote calme, le pays a été secoué par une série de troubles qui ont surpris de nombreux citoyens. Dans des villes comme Dar es Salaam, des foules sont descendues dans la rue quand plusieurs candidats de l’opposition ont été écartés de la présidentielle. Beaucoup de personnes affirment qu’elles espéraient un scrutin transparent, mais les événements ont rapidement pris une tournure inquiétante.
Très vite, les manifestations pacifiques se sont transformées en affrontements avec les forces de sécurité. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des scènes de chaos, même si certaines d’entre elles restent difficiles à vérifier. Pour tenter de reprendre le contrôle, les autorités ont instauré un couvre-feu et déployé l’armée. L’accès à Internet a été limité, rendant la communication compliquée pour les habitants et les observateurs extérieurs.
Pendant ce temps, les médias publics annoncent une nette avance de la présidente sortante, Samia Suluhu Hassan. Cependant, plusieurs organisations internationales et observateurs politiques critiquent la gestion du scrutin. Ils estiment que ces élections soulèvent de sérieux doutes sur le respect des règles démocratiques. Certains parlent même de risques de dérive autoritaire si des réformes profondes ne sont pas mises en place.
La Tanzanie a longtemps été considérée comme un pays stable en Afrique de l’Est. Aujourd’hui, beaucoup de citoyens espèrent un dialogue national pour apaiser les tensions, restaurer la confiance et protéger l’avenir démocratique du pays. L’issue de cette crise pourrait définir le futur politique de la nation dans les années à venir.
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