Du 21 au 28 juin, le Mali a accueilli la toute première édition des Jeux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Pendant une semaine, plus de 500 athlètes venus du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont affrontés dans une ambiance sportive et fraternelle. Une initiative qui va au-delà du sport, avec pour objectif principal de renforcer l’unité entre les trois pays membres de cette nouvelle alliance régionale.
Neuf disciplines sportives ont été à l’honneur, parmi lesquelles le football, le judo, le taekwondo, mais aussi le tir à l’arc, une belle diversité qui a permis à chaque pays de briller selon ses points forts. Trois stades de Bamako ont été mobilisés pour l’événement, montrant l’engagement du pays hôte dans l’organisation de ces jeux.
Côté résultats, c’est le Mali qui sort grand gagnant avec un total impressionnant de 59 médailles, suivi par le Niger avec 48 médailles et le Burkina Faso qui repart avec 42 médailles. Une belle performance collective, mais aussi un signe fort de la vitalité sportive de la région.
La compétition s’est clôturée en beauté avec la finale de football U17, un moment très attendu par les supporters. Le match opposait le Mali au Niger, et les jeunes maliens ont fait honneur à leur public avec une victoire éclatante 4-0.
Malgré les résultats mitigés pour certaines équipes, l’expérience reste positive pour l’ensemble des délégations. Oscar Barro, entraîneur des cadets du Burkina Faso, a salué l’organisation :
« C’est le premier match de l’AES, et pour moi c’est déjà une réussite. L’accueil a été très chaleureux. Même si les résultats n’ont pas été à la hauteur, je retiens le courage et la détermination de nos jeunes. Ils doivent continuer à croire en eux. »
Ces jeux ne sont pas seulement un rendez-vous sportif. Ils symbolisent la volonté des pays membres de l’Alliance des États du Sahel de bâtir un avenir commun basé sur la solidarité, la jeunesse et la coopération régionale. À la fin de l’événement, le drapeau de l’AES a été transmis officiellement à Roland Somda, ministre burkinabè de la Jeunesse et des Sports. Un geste symbolique, puisque c’est le Burkina Faso qui organisera la prochaine édition prévue en 2026.