La Namibie est entrée en état d’alerte sanitaire après la détection d’un premier cas confirmé de Mpox, une maladie virale connue auparavant sous le nom de variole du singe. Le cas a été signalé dans la région d’Erongo, à l’ouest du pays, ce qui a immédiatement conduit les autorités à déclarer une épidémie, conformément aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le patient, actuellement hospitalisé à Swakopmund, a été placé en isolement afin d’éviter toute propagation du virus. Selon les premières enquêtes, la contamination serait liée à des déplacements récents dans la région de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), où des cas similaires ont déjà été signalés ces derniers mois.
Dès l’annonce du diagnostic, les services de santé ont rapidement réagi. Les personnes ayant été en contact avec le malade ont été identifiées et placées sous surveillance médicale. Cette approche proactive vise à contenir la situation avant qu’elle ne s’étende à d’autres régions du pays.
Face à la montée de l’inquiétude au sein de la population, le ministère de la Santé et des Services sociaux a tenu à rassurer. Dans un communiqué publié deux jours après la confirmation du cas, il a appelé les citoyens au calme et a affirmé que le système de santé namibien dispose des moyens nécessaires pour gérer efficacement cette épidémie.
Les autorités invitent également la population à renforcer les mesures d’hygiène et à signaler rapidement tout symptôme suspect. Bien que la situation soit sous contrôle pour l’instant, la vigilance reste de mise pour éviter une propagation à plus grande échelle.
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