Inondations meurtrières en Afrique du Sud : plus de 100 morts dans la province du Cap-Oriental

Mi-juin 2025, de violentes pluies ont frappé plusieurs régions du Cap-Oriental, une province située au sud-est de l’Afrique du Sud. Le bilan humain est lourd : au moins 101 personnes ont perdu la vie à cause de ces intempéries. Cette catastrophe naturelle a bouleversé la vie de centaines de familles, surtout dans les districts d’OR Tambo et d’Amathole, qui figurent parmi les zones les plus touchées.

Ces pluies ont provoqué des glissements de terrain, emportant des maisons et rendant de nombreuses routes impraticables. Face à la gravité de la situation, le gouvernement sud-africain a déclaré l’état de catastrophe nationale. Cette mesure permet de mobiliser rapidement des secours et des moyens supplémentaires pour venir en aide aux sinistrés.

Même si l’hiver sud-africain est souvent marqué par des pluies et de la neige, les épisodes extrêmes comme celui-ci deviennent de plus en plus fréquents. Le changement climatique est l’un des facteurs qui rend ces phénomènes plus intenses et imprévisibles. Certaines régions du pays, comme le Cap-Occidental, le Free State ou encore le KwaZulu-Natal, ont elles aussi été gravement touchées par les inondations de cette saison.

Dans plusieurs de ces provinces, les habitants vivent dans des logements précaires, souvent construits sur des terrains à risque. Cela rend les communautés particulièrement vulnérables lors des fortes pluies. Les dégâts matériels sont donc très importants, et de nombreuses familles ont dû quitter leurs maisons en urgence, sans savoir quand elles pourront revenir.

Les secours s’organisent pour fournir des abris, de la nourriture et des soins aux personnes déplacées. Des ONG et des bénévoles se mobilisent également pour soutenir les victimes.

Cette tragédie rappelle l’importance de mieux préparer les infrastructures aux événements climatiques extrêmes. En Afrique du Sud, comme dans beaucoup d’autres pays, les zones pauvres sont souvent les premières à souffrir de ces catastrophes. Le défi est donc à la fois humanitaire, social et environnemental.