Ces derniers jours, Haïti traverse une nouvelle épreuve bouleversante après le passage de l’ouragan Melissa. Même si le cyclone n’a pas touché directement les côtes haïtiennes, ses pluies diluviennes ont suffi à provoquer des dégâts énormes. Selon les autorités locales, au moins trente personnes ont perdu la vie et une vingtaine sont encore portées disparues. Le sud du pays est le plus touché, avec des glissements de terrain, des routes coupées et de nombreuses maisons détruites.
À Petit-Goâve, petite ville en bord de mer, les habitants tentent encore de comprendre l’ampleur du drame. Beaucoup racontent avoir été surpris par la montée rapide des eaux. Dans certains quartiers, les familles n’ont eu que quelques minutes pour fuir. Des parents ont perdu leurs enfants, des aînés n’ont pas pu être secourus à temps, et des maisons entières ont disparu dans les torrents. Les témoignages sont déchirants et montrent une population à bout de forces, confrontée à une catastrophe frappant un pays déjà fragile.
Aujourd’hui, de nombreux survivants se retrouvent sans toit, sans nourriture ni eau potable. Certains dorment dehors, dans des conditions très difficiles, espérant recevoir rapidement une aide d’urgence. Des équipes de secours ont été envoyées sur place, mais leur travail est compliqué : plusieurs routes sont impraticables et certaines zones restent inaccessibles à cause des inondations.
Les autorités haïtiennes redoutent que le bilan humain augmente encore. Les recherches continuent, surtout dans les zones reculées du sud où plusieurs familles n’ont pas encore été localisées. Face à cette situation dramatique, le pays appelle à la solidarité nationale et internationale pour aider les sinistrés à se relever.
Cette tragédie rappelle une fois de plus la vulnérabilité d’Haïti face aux catastrophes naturelles et l’urgence de renforcer les infrastructures pour protéger la population.
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