Au Cameroun, le climat reste tendu depuis la présidentielle du 12 octobre 2025. Alors que les résultats officiels tardent à être annoncés, l’attente provoque colère et méfiance dans plusieurs villes du pays. Des rumeurs de fraude circulent, alimentant la peur d’un nouveau conflit politique.
À Douala et à Bafoussam, des manifestations ont éclaté. Des citoyens réclament la publication des « vrais résultats » et dénoncent ce qu’ils appellent une manipulation des urnes. Devant certaines antennes d’Elecam, des scènes de chaos ont été observées. Des moto-taximen et de jeunes manifestants ont affronté les forces de l’ordre, qui ont répondu avec du gaz lacrymogène et des arrestations.
Des véhicules incendiés, des blessés et des interpellations ont été signalés. À Dschang, la tension est montée d’un cran après la diffusion d’une rumeur sur la falsification de procès-verbaux. Le palais de justice a été pris pour cible par des manifestants en colère. Grâce à l’intervention rapide des forces de sécurité, le calme est revenu dans la soirée.
Face à ces troubles, le gouvernement et plusieurs partis politiques appellent à la responsabilité. Certains candidats invitent leurs partisans à rester calmes et à attendre la proclamation officielle du Conseil constitutionnel, prévue avant le 26 octobre.
Mais l’incertitude demeure. Beaucoup de Camerounais espèrent que la vérité des urnes sera respectée et que le pays évitera de nouveaux affrontements. L’avenir politique du Cameroun semble aujourd’hui suspendu à une seule question : qui sortira vainqueur de cette élection historique ?
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